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Au moins, en URSS, le journaliste était en uniforme...
13/07/2010 08:57
Hier soir, le président de la République a été habile. En faisant croire que l'exaspération des français portait sur des accusations de malhonnêteté à l'encontre d'Eric WOERTH, il a décrédibilisé un peu plus une presse insultée par ses ministres, et il a fait oublier le véritable scandale de cette affaire : à savoir le conflit d'intérêt permanent, la proximité du pouvoir et des milieux d'argent, la République des copains et des arrangements scellés au Fouquet's un soir d'élection présidentielle.
Car bien entendu, la question de savoir si le "punching ball" Eric Woerth est honnête ou pas ne peut-être tranché que par une justice indépendante.
De même, la question de savoir si ce dernier a une tête à couvrir la fraude fiscale, s'il ne dort plus la nuit ou si ce qui lui arrive relève du surnaturel n'est pas le problème.
Ce qui est en cause, c'est bien plus que cela, c'est l'intégrité même de la République et la question de sa légitimité à l'heure où le taux d'abstention peut atteindre 70% sans que cela ne provoque une révolution, où l'on supprime les allocations logements pour les étudiants des familles modestes, à l'heure où le Ministre de l'Economie parle franglais, où l'on s'assoie sur le résultat d'un référendum et où Mme Morano traite un organe de presse de "fascisto-trotkiste" (sic).
Ce qui est en jeu, c'est bien la survie de notre démocratie, et la question de savoir quel espoir nous pouvons, nous, Députés de la Nation, journalistes, acteurs de la société civile, citoyens, apporter à notre pays.
Or, en manipulant un journaliste "prudent", en ne répondant pas aux questions et - pour chaque sujet - en travestissant la réalité, Nicolas Sarkozy vient de porter un nouveau coup à notre démocratie. Il exaspère les plus lucides, il excite les dominés et plus grave encore, il trompe les naïfs, viole les candides sur l'air du "tu l'as bien cherché".
Rien sur les conseillers Elyséens se répandant dans les dîners et se vantant de pouvoir influer sur une justice dont ils connaissent "très très bien" les acteurs, rien sur l'iniquité d'un bouclier fiscal odieux qui consiste à remercier les plus riches de ne pas détester tellement la France qu'ils la quittent, rien sur la politique africaine du Premier Ministre Claude Guéant, rien sur ses liens d'amitiés avec le procureur d'un département qu'il connaît bien et qui serait le seul susceptible de mettre en cause Eric Woerth, rien sur un rapport de l'OCDE nous expliquant que nous devons accueillir plus d'immigrés pour relancer notre croissance, rien sur la gouvernance économique prônée par Bruxelles et imposée par une Allemagne que Nicolas Sarkozy avoue vénérer, et qu'il accepte sans broncher, droit qu'il est devant son drapeau européen. Rien. Le vide sidéral.
Alors bien sûr, personne n'espérait rien de cette intervention télévisée. Un peu comme en URSS à la grande époque, on regardait en espérant un coup de théâtre, ou pour connaître la couleur des sièges du nouvel avion présidentiel.
Mais au moins, en URSS, le journaliste était en uniforme. Les soviétiques avaient le mérite de l'honnêteté !
NDA
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Manifestations des 13 et 14 juillet dans la circonscription
12/07/2010 12:24
Manifestations du 14 juillet dans la circonscription
MONTIGNY EN GOHELLE
- 23h00 Spectacle pyrotechnique à la base de loisir
DOURGES
- 23 h00 Feu d’artifice à
la Darse de
la Deûle
OIGNIES
- 23 h 00 Feu d’artifice au stade municipal
Manifestations du 14 juillet dans la circonscription
HENIN BEAUMONT
- 10h30 Dépôt de gerbe au monument aux morts de Beaumont
- 11h00 Dépôt de gerbe au monument aux morts du cimetière centre
- 23h00 Spectacle pyrotechnique au bord des eaux
MONTIGNY EN GOHELLE
- 10h30 Dépôt de gerbe au monument aux morts du cimetière
EVIN MALMAISON
- 21 h 45 Retraite aux flambeaux depuis la salle Dutilleul
- 22 h 15 Spectacle équestre à la base de loisirs du terril
- 23 h 15 Spectacle pyrotechnique
LEFOREST
- 11 h 00 Dépôt de gerbe au monument aux morts
- 19 h 30 Grande parade puis feu d’artifice
COURRIERES
- Manifestations diverses dés 12 h 00 au parc de loisirs
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Ils vous ont traité de fascistes : journalistes libres qu’attendez-vous pour vous insurger ?
12/07/2010 11:20
Une fois n'est pas coutume, Jean-François Kahn sait trouver sur son blog "Tourner la page" les mots justes pour appeler au réveil des consciences. Dans son dernier billet, il prend la défense d'une presse Internet malmenée car libre et indépendante, et nous rappelle comment en 40 le pouvoir avait déjà bradé la patrie.
Vendredi 9 Juillet 2010
Jean-François Kahn
Je suis sidéré.
Quand, depuis la chute du système stalinien, avait-on assisté, de la part du pouvoir établi, à un tel déferlement de violences verbales dirigées contre l’investigation journaliste en général et les medias dissidents en particulier. Quand depuis l’époque où les procureurs moscovites traitaient ceux qui osaient dénoncer leurs dérives de « vipères lubriques » ou de « rats visqueux » a-t-on osé qualifier des organes de presses de « fascistes », de « collabos » d’hitléro-troskistes » de « crapuleux », « d’immondes », parce qu’ils avaient osé des témoignages dérangeants pour les autorités en place. Hystérie.
En Italie, pour moins que cela, parce qu’une loi berlusconienne veut interdire aux médias d’utiliser des extraits d’enregistrements non officiels, tous les professionnels de l’information sans exception, ceux de gauche, de droite, du centre, ont fait unanimement grève. Silence radio, silence télé.
Hors, en France à l’exception d’un communiqué bien senti de Reporters sans frontières, où sont les réactions unanimes des syndicats de journalistes (et d’ailleurs des syndicats tout cours) , des fédérations professionnelles des patrons de presse, des organismes représentants, toutes les formes de média. N’est-ce pas la profession tout entière, calomniée, insultée, et pire criminalisée, qui devrait exiger des excuses publiques, prendre l’initiative de boycotter les insulteurs, de porter collectivement plainte aux cotées de Médiapart ?
Il y eu quelques saines réactions : Maurice Szafran, Laurent Joffrin entre autres.
Mais pourquoi cette pusillanimité masochiste de tant d’autres ? Se rendent-ils compte qu’il y va tout simplement de leur honneur ?
À vous internautes de les réveiller.
Dans leur intérêt.
***
Depuis des années – et ici même- je dénonce la tendance des tenants d’une certaine gauche bien-pensante à lepéniser, à fasciser, tous ceux qui ne traversent pas dans les clous de sa vision angélique du monde. On se souvient comment Serge July, dans Libération, avait rejeté dans l’enfer de la xénophobie, du populisme et quasiement du racisme les partisans du « non » au referendum européen. Tout ceux qui n’étaient pas « idéologiquement correct » sentaient en quelques sorte le fagot hitlérien. Je n’ai jamais supporté ce terrorisme intellectuel. Ce qui m’a valu de solides ennemis au sein de cette gauche-là. D’autant que, sur ce coup, les gens de droite avaient évidemment tendance à me donner raison. Eh bien où sont ils ceux-là ? et pourquoi ne les entend-t-on pas quand la secte sarkozyste, que je me refuse à confondre avec l’UMP toute entière- n’hésite pas à qualifier de « fascistes », de «collaborationnistes» et quasiment de nazis la presse libre et indépendante. Aura-t-on le droit désormais de les traiter de voyous ?
***
De la même façon je n’ai cessé de protester contre le fait que, lorsqu’on évoquait la carrière d’Alain Madelin, de Gérard Longuet, le patron du groupe ump au Sénat ou de Patrick Devedjan, ancien secrétaire général de l’UMP, deux sarkozsytes, on rappelle systématiquement le fait qu’ils aient été membres de groupuscules violents et effectivement fascisant autour de leur vingtième année. Un pêché de jeunesse ne doit pas vous poursuivre toute une vie. J’avais sans doute tort puisque la secte sarkozyste vient de décider de rappeler également systématiquement, le passé trotskyste ou gauchiste de tout ceux qui osent leur poser des questions dérangeantes. Du coup plus de raison de se gêner ! Il faut lire le compte-rendu d’interrogatoire de la comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout. On croirait une scène du film Z. La pression, forte, mais a priori normal qui etait exercée sur elle, au nom d’un parquet qui dépend du pouvoir politique, ne consiste nullement à éclaircir le vrai ou le faux de son témoignage, mais à lui faire dire coûte que coûte que Mediapart, a quelque peu « arrangé » ses propos. Et, alors qu’elle maintient plus de ses déclarations à ce site, les quelques passages de sa déposition où en effet elle prend quelques distances sont aussitôt envoyés à la présidence de la République et au ministere de l’interieur , qui les font illico parvenir avec photocopie au Figaro auquel l’Elysée, par l’entremise d’Etienn Mougeotte, à quasiment dicter son titre de une. Bravo ! voilà au moins un journal que l’UMP n’auras pas l’idée, du moins on l’espère de qualifier de fascistes.
Pétainisme et le 70ème anniversaire du 10 juillet 40, ça ne se fête pas ?
Que s’est-il passé le 10 juillet 1940, il y a soixante-dix ans ? Le Parlement français, celui de la République, Chambre des députés et Sénat réunis, a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Seuls 80 députés s’y sont opposés. (Il est vrai que certains autres, comme les communistes, étaient en prison ou retenus à l’armée). Ce vote du 10 juillet est la suite logique du discours prononcé par le vieux maréchal le 17 juin, la veille, donc, de celui du général de Gaulle. Or, c’est à ce discours du 17 juin et non à celui du 18 juin que les Français, dans un premier temps, se rallièrent en masse. Pourquoi ? Parce qu’il a une vertu formidable : il flatte toutes les lâchetés, mais en intégrant cet esprit d’abandon et de démission à un discours qui consiste à stigmatiser « l’esprit de jouissance », c’est-à-dire le manque de courage et d’effort. Il dit aux Français « rendez-vous ! », mais au nom des héros de Verdun. Il leur demande de déserter le combat, mais en entonnant des chants guerriers ! Il propose aux vices l’alibi du crucifix. A la désertion, l’habillage du martyr. Mieux : sur les paroles de trahison, il va systématiquement plaquer des airs patriotiques. On livre la nation à l’envahisseur, mais on empacte cette forfaiture dans la rhétorique nationaliste la plus exacerbée. On se couche en brandissant l’étendard de Jeanne d’Arc. Pour mieux se mettre au service de l’occupant, on enfile la capote de Bonaparte. On invoque à tout bout de champ le vainqueur d’Austerlitz pour mieux se gargariser de Waterloo. D’emblée, le pétainisme, c’est cela : le laxisme entortillé dans le discours de la rigueur. Une « épargne » exaltée par les fauteurs et exploiteurs de tous les déficits. Le triomphe des privilèges camouflés derrière une excommunication du pouvoir de l’argent. Une phobie logomachique de la finance bénie par l’amicale de la grande banque et un anticapitalisme déclamé avec la vive approbation du grand capital. On peut résumer les choses autrement : un pouvoir qui brade la patrie, qui écartèle toutes les familles et livre le travail français à l’ennemi ; un pouvoir qui représente ceux qui, à l’heure de Valmy, se gobergeaient à Coblence, ceux qui faisaient travailler dans les mines des enfants de 10 ans et ceux qui toujours étouffèrent le travail sous la spéculation, prend pour devise, quoi ? Travail, famille, patrie !
Et, alors, erreur historique, bévue gigantesque, ces valeurs-là, qui furent naguère « progressistes », la gauche républicaine les offrit sur un plateau à la droite pétainiste qui les avait kidnappées. L’escroc devint propriétaire de ce qu’il a escroqué. A l’assassin on livra la dépouille de ce qu’il avait assassiné. Cependant, tordons le cou aux clichés : en réalité, ce qui étonne, compte tenu du climat de l’époque, de la chape de plomb qui s’abattit tout de suite sur un peuple assommé par l’ampleur de la catastrophe et qu’une propagande unilatérale submergeait, c’est le nombre de citoyens ordinaires, de quidams jaillis de la France du bas et du milieu, civils comme militaires, jeunes gens comme adultes, mais aussi aristocrates comme roturiers, qui, très vite et spontanément, affrontèrent les plus invraisemblables obstacles pour se rallier à ce qui n’était qu’une voix dans la nuit. Celle d’un quasi inconnu. Ce qui est vrai, en revanche, tragiquement vrai, c’est que la France des sommets, de tous les sommets, sommet de l’économie, de la finance, de l’expertise, de l’intelligence, de la fonction publique, du journalisme, de l’armée, de la magistrature, que cette France-là, elle, confrontée aux deux appels choisit comme un seul homme celui du 17 juin.
Triste litanie, un seul préfet s’insurge : Jean Moulin. Parmi la tripotée de généraux, un seul (qui réside au Vietnam) se rallie. Un seul amiral. Aucun juge. L’Académie Française s’offre toute entière au maréchal. La presse ne se vend pas, elle se donne. En 48 heures. Aucun grand patron ne rejoint Londres (le général de Gaulle, dépité, en fera publiquement le constat). Aucun banquier, même en catimini, ne propose de soutenir la France Libre. Aucun prélat ne lui apporte sa bénédiction. Un député de droite, un seul, de Kérillis (qui ne figure même pas dans les dictionnaires) propose dans un premier temps son appui. Quelques rares socialistes, mais du rang, des sans grade.
Un témoignage : mon père, qui servait dans un régiment de chars, fut informé du discours du 18 juin. Le 21, il tenta de rejoindre Londres. Avec quelques camarades polonais. Il fut dénoncé par son colonel. Arrêté par des gendarmes français. Illico envoyé au camp d’Argelès où l’on avait parqué les républicains espagnols. Quand, ensuite, il bascula dans la résistance active et évidemment clandestine, mon grand-père, un important avocat d’affaires, qui ne voulait pas connaître d’autres appels que celui du 17 juin, mais souffrait, lui, ancien de Verdun, de devoir porter une étoile jaune, lui reprocha amèrement d’être devenu « un bandit ». Ce père, professeur de philosophie, dirigeait un cours privé situé dans les beaux quartiers. Or, précisément, au lendemain de la Libération, alors que j’y étais pensionnaire, j’entends encore certains rejetons de la grande bourgeoisie évoquer les résistants en les qualifiant, sans y voir malice, et pour l’avoir recueilli de la bouche de leurs parents, de « bandits ».
J’ajouterai un autre témoignage. En 1973, Le Figaro Littéraire me demanda une critique du fameux ouvrage de l’Américain Paxton qui montrait comment, en matière de persécutions antisémites, le gouvernement de Vichy alla au-devant des exigences allemandes. Je reçus près d’une centaine de lettres furibardes qui toutes prenaient la défense du régime pétainiste. D’ailleurs, qui devint Premier ministre dès 1951 ? Un homme qui avait répondu à l’appel du 17 juin et ignoré celui du 18. Et voté ensuite les pleins pouvoirs au maréchal : Antoine Pinay. Et, dès 1956, l’ancien ministre des Affaires étrangères des accords de Munich, Georges Bonnet, pétainiste et anti-gaulliste exalté en 1940, devint député… de gauche. Le pétainisme, en fait, est une constante de notre Histoire. Une forme d’invariance qui se recompose sans cesse. On repousse Lafayette, mais on fait appel à Brunswick. Plutôt les Prussiens que les démocrates ! En 1870, un autre maréchal de France, Bazaine, capitule pour ne pas avoir à servir la République. Les privilèges sont ma patrie. L’argent est hors sol. Plutôt l’étranger qui impose mes idées que ma propre nation qui les bride. En ce sens, certains de ces communistes staliniens qui, après-guerre, acceptèrent que Moscou imposât « leur idéal » à leur peuple et contre leur peuple, se comportèrent quelque part en pétainistes. Alain Duhamel a récemment consacré, dans Libération, une excellente chronique à ce constat : tout gouvernement est aujourd’hui confronté à deux électorats, celui qui s’exprime par le suffrage universel et celui des marchés. Or, combien se réjouissent et ne s’en cachent guère (Alain Minc s’en félicite ouvertement) de voir les marchés imposer leurs exigences, fussent-elles radicalement contraire aux aspirations des électeurs ? Pétainisme d’aujourd’hui. Un philosophe à la mode, Alain Badiou, identifiait, dans un petit livre très polémique, le sarkozysme au pétainisme. C’était absurde. Et même scandaleux. Ce qui est vrai, en revanche, c’est que la rhétorique qui infusait le pétainisme a pris si peu de rides qu’on la retrouve aujourd’hui, à l’identique, dans le discours d’une très large fraction de la droite traditionnelle. D’abord (et tout le Pétain de l’appel du 17 juin est là), l’idéologisme camouflé en « pragmatisme » et en « réalisme »… … Mais aussi, la phobie des fonctionnaires, des profs « politisés », des syndicats « revendicatifs », des acquis sociaux repeints en privilèges, de l’égalité caricaturée en « égalistarisme », de la réduction du temps de travail (les 40 heures en 1940), de la démocratisation des loisirs (les congés payés à l’époque), du parlementarisme (vive le mode de scrutin qui permet de verrouiller les débats), culte du chef et du guide et donc adhésion sans réticence à toutes les formes de pouvoir personnel, obsession du désordre, insensibilité totale à la thématique du pluralisme et de l’indépendance de l’information, accent mis sur « l’identitarisme » national, une xénophobie light dissimulant un internationalisme de fait, idéalisation du gouvernement d’« experts »… et, surtout, on l’a dit, cette capacité à enrouler la démission nationale dans les plis du drapeau tricolore ou à offrir au grand capital des mercuriales anticapitalistes protectrices qu’il approuve sans complexe. Que sous-entend Pétain le 17 juin, et qu’il précisera sans ambiguïté par la suite : que la première leçon de la défaite c’est qu’il faut s’aligner sur le modèle du vainqueur. Brader le nôtre et se convertir à celui-là. Or, que disaient nos néolibéraux avant la crise ? La même chose. Au demeurant, quelle question pose-t-on prioritairement depuis 65 ans à propos de Pétain ? A-t-il trahi ? Accessoirement, il a tenté de liquider, applaudi par un bon tiers des Français, l’héritage de 1789 : la liberté, l’égalité, la fraternité, les droits de l’homme, la laïcité, la tolérance, la démocratie, la République bien sûr… Tout ! Il paraîtrait que c’est moins grave.
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Quand une bougie se fait cierge
12/07/2010 08:44
12 juillet 2010 !
Il y a 1 an, grâce à un désistement républicain des autres partis en lice contre les « suppôts de la bêtise en vert de gris », l’Alliance Républicaine arrivait aux affaires municipales. Porteurs de tous les espoirs de ceux qui désiraient ardemment un changement pour notre ville, nos nouveaux élus vont hélas très vite décevoir la population héninoise. L’inertie sera la seule force qui se révèlera de cette nouvelle municipalité. Cette inaction, doublée d’une incapacité à résister aux manipulations de son opposition frontiste, aura tôt fait d’ouvrir en grand les portes de la désillusion. Résidents, responsables associatifs, politiques, syndicaux, personnel municipal, chefs d’entreprises, commerçants, artisans et agriculteurs : c’est l’unanimité contre cette gestion municipale catastrophique…
Par où nos élus ont-ils donc péché ?
- Une installation de conseil catastrophique passant en dépit de la réglementation, des délibérations par des conseillers pas encore réputés installés.
- 2 démissions consécutives (1 conseiller, 1 adjoint) sans raisons apparentes.
- Des élus privilégiant leurs petites vacances par apport à l’urgence des dossiers héninois à traiter.
- Une chasse au personnel jugé récalcitrant malgré une promesse de ne pas entamer de chasse aux sorcières. Une épuration visant le personnel le plus faible alors que la catégorie ayant collaboré fortement à la gabegie Dallongevilienne s’est vue renouveler dans ses anciennes fonctions. Certains, à la réputation sulfureuse, s’étant même vu attribuer plus de pouvoir qu’auparavant.
- Des retours tonitruants dans leurs partis d’origine de certains élus tels que Daniel Duquenne au PS ou Georges Bouquillon au MRC, 2 partis qui ont soutenu l’ancien édile au détriment des héninois. Dans l’ombre, une présence quasi constante de Jean Marie Alexandre ancien soutien de Gérard Dalongeville, qui n’augure rien de bon pour notre ville. Les héninois qui pensaient avoir voté pour une liste apolitique en seront pour leur frais.
- Malgré une promesse électorale, les impôts qui ne devaient pas augmenter, décollent de 10 %. A décharge, ce conseil là a courageusement refusé d’en prendre la responsabilité n’en laissant la paternité qu’au Préfet. Mais alors, pourquoi en revendiquer les résultats positifs comme la diminution des déficits ? Cette paternité incombant également au seul Préfet, cela ressemble beaucoup à une escroquerie intellectuelle.
- En revanche, une augmentation malvenue en ces temps de crise : 22% en plus sur les émoluments versés aux élus. Une incurie qui provoquera l’ire générale. Cette réaction des héninois obligera les élus à faire marche arrière.
- Daniel Duquenne, en arrêt pour des raisons de santé depuis 5 mois, ne communique pas sur son éventuelle reprise. Pire, il sera déclaré inéligible en avril 2010, suite à une situation antérieure qu’il ne pouvait ignorer. Une nouvelle fois les héninois ont été trompé.
- Une gestion municipale catastrophique : pas d’inventaire patrimonial réalisé à ce jour, organigramme de direction incohérent, aucunes orientations dans la politique de proximité, pas de projets d’avenir sur l’urbanisme, le transport, les énergies, l’écologie…
- Un défaut d’information excepté une publication relevant surtout de la propagande.
- Un manque d’envergure de nos élus pour peser dans des dossiers extra – municipaux (CAHC, Tramway…)
Cette liste n’est malheureusement pas exhaustive tant les carences accumulées dans la gestion de notre ville sont légions. Bref, après une année nous ne pouvons que constater que le chemin vers le redressement de notre cité sera long, très long… Trop long !
Le comité local Héninois
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Commentaire de agnus deï qui toli pitacamundi (12/07/2010 15:41) :
Miserere nobis
Amen
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Commentaire de Manéthon (12/07/2010 16:37) :
Ne m'invitez pas à tenir la chandelle pour ce type d'anniversaire
!!!
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Commentaire de laïcité (12/07/2010 18:52) :
Des incantations pas catholiques, des cierges ??? Serions nous sur le site
d'un cul bénit ?
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Commentaire de DLR1 canal historique (12/07/2010 18:56) :
à laïcité,
Non point ! Pour une toile ultra - religieuse et sectaire, voir certains
autres blogs politiques héninois !
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Opérations nos quartiers d'été à Hénin Beaumont
11/07/2010 20:03
Nos représentants locaux ont répondu présent pour assister à l'opération "Nos quartier d'été" dont c'était le second volet aujourd'hui. Cette journée fut une complète réussite. Le soleil était là, le public, en nombre, a répondu présent et les nombreux bénévoles ont tout fait pour contribuer à faire de cette journée, une grande réussite. Une nouvelle occasion de souligner l'importance du bénévolat dans notre tissu social. Un bénévolat à ne pas négliger !
Le comité local héninois
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